Thiérache Sambre et Oise

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communauté de communes de l’Aisne, associant 36 communes et 16 800 hab. sur 32 930 ha. Le siège est à Guise, seule commue de plus de 2 000 hab.

Audigny (290 Audignois, 1 073 ha) est juste au sud de Guise; la D900 traverse le finage à l’ouest; château de l’Estang à l’est.

Flavigny-le-Grand-et-Beaurain (450 Flavignyacois et Beaurinois, 1 363 ha), 4 km ESE de Guise, a une belle église fortifiée (inscrite) du 16e s. à tourelle, sur un éperon du coteau à Beaurain, qui est sur le plateau et sur la D960. Flavigny, en contrebas au nord, est sur la rive gauche de l’Oise, avec une base nautique et un moulin fortifié. La réunion des deux villages est des années 1790; la commune a eu plus de 1 100 hab. en 1891.

Monceau-sur-Oise (130 Moncéens, 586 ha), 6 km à l’est de Guise sur la rive droite de l’Oise, se flatte d’avoir été très tôt électrifiée, dès 1896, grâce au moulin local; la commune avait alors environ 300 hab., comme pendant à peu près tout le 19e siècle.

Malzy (210 Maziacais, 1 030 ha), 9 km à l’est de Guise, au pied du coteau de droite de l’Oise, a une église fortifiée du 16e s. à donjon, inscrite. La D1029 traverse le finage tout au nord.

Romery (83 Romains, 396 ha), 9 km ESE de Guise, est face à Muzy au confluent de l’Oise et du vallon du Sourd.

Proisy (340 Proisyens, 520 ha) est à l’est de Romery, les deux habitats formant une file continue sur 3 km au bas du versant gauche de l’Oise, entre la D31 au sud et la voie verte ex-ferroviaire qui longe la rive gauche de l’Oise. Proisy abrite au sud sur le plateau un institut médico-éducatif spécialisé, dans un château avec parc (le Clos, 90 places). Elle a 40 hab. de moins qu’en 1999.

Marly-Gomont (500 Marlysiens, 1 292 ha), 14 km à l’est de Guise, a une église fortifiée, et pratique la vannerie; son nom était simplement Marly jusqu’en 1926. Marly est sur la rive gauche de l’Oise, prolongé au sud sur le plateau par la Rue d’en Haut; Gomont est un hameau 1,5 km au SO sur le plateau, dont le nom a été ajouté à Marly en 1926; entre les deux, le hameau d’Ermichamp s’aligne sur une croupe. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Chigny (150 Chignyois, 1 047 ha dont 316 de bois), 13 km ENE de Guise, a son village sur le rebord du plateau qui domine au nord la vallée de l’Oise. Au pied sont le hameau de la Rue d’en Bas et une centrale hydroélectrique. L’Oise fixe la limite sinueuse méridionale du finage; au nord, celui-ci inclut la forêt communale de Chigny et le bois de l’Épaissenoux.

Crupilly (66 Crupillois, 352 ha), 12 km ENE de Guise, est dans un petit vallon affluent de l’Oise, avec un finage limité au plateau.

Lavaqueresse (210 Lavaqueressois, 444 ha) est à 10 km au NE de Guise avec un village un peu dispersé sur les reliefs du versant sud de l’Iron, prolongé vers l’est par le hameau du Palantin, au SO par celui du Torchon; belle église fortifiée, pourvue d’un clocher-donjon carré de brique, d’un portail renaissance en granite, et de trois tours rondes sur le côté. La commune avait 840 hab. en 1849 et elle est actuellement à son minimum de peuplement.

Iron (230 Ironnais, 951 ha), 8 km NNE de Guise, a eu 880 hab. en 1860. Le village est dans la vallée de l’Iron; la D946 traverse à l’ouest, passant par le petit hameau de Jérusalem au bord de l’Iron. Au sud sur le plateau, la commune a huit éoliennes Vestas du parc dit de Basse Thiérache (EDF).

Villers-lès-Guise (160 Villérois, 806 ha), 4 km NE de Guise sur le plateau, eut 570 hab. en 1860. Le village est frôlé au nord par la D1029, sur laquelle il a projeté un hameau. Au NE, la commune a reçu six autres éoliennes du parc d’Iron.

Lesquielles-Saint-Germain (820 Lesquiellois, 1 621 ha), 4 km au nord de Guise, étire son village sur le versant droit de la vallée de l’Oise le long d’un méandre, prolongé au sud par le hameau de Saint-Germain. Leur réunion est ancienne; leur population a dépassé 1 900 hab. en 1926 et oscille à son minimum depuis les années 1970. Le finage atteint au NO la vallée du Noirrieu et le canal de la Sambre à l’Oise.

Grand-Verly (140 Verlyssiens, 380 ha), 7 km NNO de Guise, est sur le versant droit du Noirrieu juste avant son confluent avec l’Oise; le canal de la Sambre à l’Oise est au bas du village. L’habitat est jointif de celui de Vadencourt.

Vadencourt (540 Vadencourtois, 1 224 ha), 7 km au NO de Guise, est dans la plaine de l’Oise au confluent du Noirrieu, le long duquel se continue le canal de la Sambre, qui vient de Tergnier. L’habitat s’étire en rue sur 3 km le long de la courbe du versant droit de l’Aisne et se prolonge au nord par celui de Grand-Verly. La commune a un atelier-musée du bois, un camping, une base nautique, et un pont-canal par lequel le canal de la Sambre à l’Oise passe sur la rive gauche de l’Oise. Le finage contient au sud le hameau de de Longchamps sur la rive droite de l’Oise, et celui de Bohéries sur la rive gauche, qui conserve une grosse ferme à porche, du 18e s., issue d’une ancienne abbaye de bernardins. La population a baissé de 80 hab. depuis 1999.

Proix (140 Proisiens, 345 ha), 5 km à l’ouest de Guise, est sur le coteau gauche de l’Oise; le finage contient une fraction du canal de la Sambre à l’Oise en contrebas.

Macquigny (370 Macquignyquois, 2 018 ha), sur la rive gauche de l’Oise à 6 km OSO de Guise, a une église de pierre à clocher-donjon du 16e s. Le canal de la Sambre à l’Oise retraverse la rivière par un nouveau pont-canal. Le large finage englobe au sud-est le hameau de Jonqueuse, sur la D1029 ex-N29.

Bernot (460 Bernotois, 656 ha), 10 km OSO de Guise, est au bas du versant droit de l’Oise. Le cours de l’Oise limite le finage au SE; au nord sur le plateau s’espacent huit des éoliennes du parc de Hauteville.

Hauteville (180 Hautevillois, 711 ha), 8 km OSO de Guise, est au bas du versant droit de l’Oise, dont le cours limite le finage au SE. Au nord sur le plateau sont douze éoliennes Fuhrlander (2,5 MW chacune) de l’allemand Volkswind.

Noyales (170 Noyalais, 718 ha) est au pied du versant droit de l’Oise et sur la rive droite de la rivière, avec un ancien château rive gauche. Sur le plateau au NO, hameau de Trémont et quatre éoliennes Fuhrlander de l’allemand Volkswind.

Au nord

Aisonville-et-Bernoville (270 Aisonvillois et Bernovillois, 873 ha), 11 km ONO de Guise, réunit deux villages depuis les années 1790; Aisonville est sur la D960, Bernonville un peu au SO mais en continuité d’habitat, avec un château du 18e s. en brique et pierre, et jardin à la française.

Grougis (340 Grougissiens, 1 126 ha), 10 km NO de Guise, est un village-rue en équerre, augmenté du hameau de la Grande Bruyère à l’ouest; hameaux de Marchavenne au NE, de Forté au NO.

Petit-Verly (140 Verlyziens, 519 ha), 12 km NO de Guise, est un village-rue dans la continuité de Mennevret au sud.

Mennevret (680 Mennevréziens, 1 189 ha dont 620 de bois), 13 km NNO de Guise, a un village-rue N-S de 1 700 m, prolongé par les1 300 m de Petit-Verly; au nord, le finage empiète largement sur la forêt domaniale d’Andigny; cars Livenet Voyages (40 sal.), voie verte ex-ferroviaire.

Tupigny (330 Tupigniens,1 284 ha), 8 km NNE de Guise, a son village dans la vallée du Noirrieu, qu’emprunte le canal de la Sambre à l’Oise.

Hannapes (330 hab., 916 ha dont 330 de bois) est à 10 km au nord de Guise, au confluent de l’Iron et du Noirrieu et sur le canal de la Sambre à l’Oise. Le finage s’étend au NO dans la forêt d’Andigny. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999.

Vénérolles (220 Vénérollais, 889 ha) est 11 km au nord de Guise, en amont d’Hannapes dans la vallée du Noirrieu et sur le canal de la Sambre à l’Oise. La D946 passe sur le plateau un peu à l’est; tout au NO, le hameau de Blocus jouxte les maisons de Wassigny; équarrissage Atemax (65 sal.). La population a baissé de 40 hab. depuis 1999.

Étreux (1 430 Étreusiens, 1 036 ha), 11 km NNE de Guise, est au coude du Noirrieu au confluent de l’Ancienne Sambre, par la vallée de laquelle arrive le canal de la Sambre à l’Oise, et sur la grand-route (D946), ce qu’évoque bien son nom (estrées); transports Van Assel (25 sal.). Au NE, le finage est occupé par une extension des activités et des habitats de Boué (Thiérache du Centre), dont une halte fluviale sur le canal. La population de la commune a diminué de 250 hab. depuis 1999.

Oisy (470 Oiséens, 1 079 ha), 5 km à l’est de Wassigny, limitrophe du département du Nord, a son village entre le canal de la Sambre à l’Oise et la D946, juste sur l’interfluve entre les bassins de la Seine et de la Meuse, et projette une part de son habitat sur les deux voies. Au nord de la commune coule la Sambre vers le nord, au sud l’Ancienne Sambre, tributaire du Noirieu qui descend vers l’Oise; +40 hab. depuis 1999.

Wassigny (970 Wassigniens, 679 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aisne dans l’arrondissement de Vervins, 15 km NNO de Guise; collège public, musée Louis Cornu (peintre et sculpteur, 1926-2014), ambulances 02 (40 sal.). Le finage touche au NE au département du Nord. La population communale a peu varié depuis 1910, perdant 70 hab. depuis 1999.

Ribeauville (60 Ribeauvillois, 358 ha) est à 3 km NNO de Wassigny et limitrophe du Nord.

Saint-Martin-Rivière (110 Saint-Martinois, 552 ha), 5 km NO de Wassigny, est sur le versant droit de la Selle et limitrophe du Nord. La commune a perdu en 1864 le territoire de La Vallée-Mulâtre, promu commune.

Molain (160 Molainois, 181 ha) est une très petite commune limitrophe du Nord, à la source de la Selle, à 5 km ONO de Wassigny.

La Vallée-Mulâtre (150 Valmuletiers, 528 ha) est 3 km à l’ouest de Wassigny. Une file de trois éoliennes du parc EDF de Vaux-Andigny se partage entre les finages de La Vallée-Mulâtre, Molain et Saint-Martin-Rivière. La commune a été créée en 1864 à partir de Saint-Martin-Rivière.

Vaux-Andigny (910 Vauxois, 1 575 ha), 20 km NO de Guise, 8 km ONO de Wassigny, limitrophe du Nord, contient tout au sud les hameaux d’Andigny-les-Fermes et de Régnicourt mais son finage n’atteint pas la forêt domaniale d’Andigny. Le nom ancien était Vaux-en-Arrouaise, changé en 1819 avec l’absorption d’Andigny. Elle accueille une fabrique de radiateurs en acier Zehnder (190 sal.), et une maison de retraite de 60 emplois, ainsi que quatre éoliennes Siemens (3MW chacune) d’un parc EDF qui s’augmente au nord de trois autres éoliennes dans trois communes.